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« Et les violettes elles-mêmes, écloses par magie dans l’herbe, cette nuit, les reconnais-tu ?
Tu te penches, et comme moi tu t’étonnes;-ne sont-elles pas, ce printemps-ci, plus bleues ?
Plus mauves… non plus bleues (…) Cesse cette taquinerie !
Porte plutôt à tes narines le parfum invariable de ces violettes changeantes et regarde,
en respirant le philtre qui abolit les années, regarde comme moi ressusciter et grandir devant toi
les printemps de ton enfance !… Les vrilles de la vigne Colette
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